Bon cowboy Bad cowboy

Bon cowboy Bad cowboy

Un voyage de mustangs

BON COWBOY, BAD COWBOY

Johnny Angel, Mike Angel

 

    

Juillet 68, 09:00 a.m.              UN VOYAGE DE MUSTANGS

 

Cet été de 68, mon frère et moi travaillons pour un acheteur de chevaux nommé Andy P.

Il reçoit régulièrement des chevaux de partout au pays. Ce mois-ci, un voyage de mustang

en provenance d’Edmonton, arrive à Montréal par train. Il y en a treize par wagon. Andy se

rend sur place en choisir quelque uns. Il faut dire qu’à cette époque il était permis de capturer

les mustangs car ils n’étaient pas protégés par les gouvernements. Pas très grand, le crâne à demi dégarni, le regard sévère et la moustache un peu folle, Andy a pris soin de vider trois grosses bières avant son départ……….première erreur!

 

Sans trop savoir ce qu’il achète, il emplit son camion de chevaux, et reprend le chemin de la rive sud. Je suis affairé à pousser une vieille brouette de fumier tandis que Mike est à nettoyer

les sabots d’un poulain de huit mois lorsque le hennissement de chevaux attire notre attention.

Andy, qui arrive au ranch avec le vieux camion, a tout juste le temps de faire demi-tour et commencer à reculer dans l’allée lorsque celui-ci tombe en panne. Un vieil Inter mille neuf cent tranquille. En débarquant, inutile de dire que les taba……et les ca…….pleuvent. Il se dirige vers la maison et en ressort avec……..…une grosse bière…….…deuxième erreur!

 

Il me regarde, prend une bonne gorgée puis me dit; Johnny, baisse le tailboard du camion!

T’es certain que c’est la bonne décision Andy? C’est moi le Boss qu’il me dit. Ouvre-moi c’te

tailboard-là……..…….troisième erreur! J’ai à peine le temps de m’enlever que la moitié du chargement sort en tornade. Sur les dix chevaux, il y en a quatre qui courent partout où il n’y

a pas de clôtures. Il avait oublié d’en attacher quatre. Poignez-moi ces hos……de chevaux-là au plus taba……….! J’vous paye pas pour regarder! Faut dire que quand la patience a passé,

Andy était absent.

 

Belle situation, les chevaux échappés n’ont même pas de licoul. Pas facile de les approcher

puisque de toutes évidences ils sortent directement du bois et qu’ils ne connaissent pas les humains. Mike et moi tentons du mieux qu’on peut de les regrouper et de les faire entrer

dans le corral près de l’écurie. Pour les attirer, nous avons débarqué les autres chevaux dans

l’enclos. Naturellement la chance ne nous aidant que très peu, nous en avons échappé un cinquième. Hos……que c’é fort les gars, de s’exclamer Andy!

 

Vers 8:00 hres p.m. le dernier cheval était finalement capturé. On est tellement fatigué, qu’on

a de la difficulté à transporter les balles de foin dans l’enclos. On ne voit Andy  nulle part.

Je vais voir à la maison Mike! Andy t’est où? Je passe au salon et voit Andy qui roupille

sur le divan avec ses bottes pleines de fumier, et………une grosse bière à la main……

Probablement que demain il demandera en sortant de la maison, c’est à qui ces caius-là?

Belle gang!...........    

 

   

 

 

 

 



12/06/2011
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